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Réf : GEOL208
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Dossier : Les ouvrages sur sols évolutifs
L’IMPACT DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
La Langue de Barbarie est une flèche littorale sableuse qui protège de l’érosion marine la ville de Saint-Louis (Sénégal). Elle est traversée par des brèches d’origine naturelle mais également par une brèche d’origine anthropique large de 7 km qui était à l’origine, en 2003, un petit canal de délestage et qui est devenu l’embouchure du fleuve Sénégal. Des travaux d’aménagement de cette brèche ainsi que des travaux de protection d’urgence des quartiers de Saint-Louis situés sur la Langue sont en cours.
De nombreuses infrastructures (remontées mécaniques, refuges, etc.) sont construites sur des terrains gelés en permanence (permafrost) en haute montagne. Dans le contexte actuel de réchauffement climatique, leur maintenance représente un défi technique du fait de mouvements des terrains-supports. En effet, les fondations peuvent être déstabilisées par les changements de la teneur en eau et par le dégel de la glace interstitielle. Au cours des 30 dernières années, plus d’une vingtaine d’infrastructures ont ainsi connu des dommages dans les Alpes françaises.
Près de la moitié du territoire métropolitain est classée en zone d’exposition moyenne ou forte au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux ; ceci explique le nombre déjà important de sinistres liés à ce phénomène ; cette sinistralité ne pourra que s’amplifier puisque les projections climatiques indiquent que le nombre et l’intensité des épisodes de sécheresse croîtra. Peut-être cela entraînera-t-il une remise en cause de la notion de catastrophe naturelle.
En France, plus de 4 millions de maisons individuelles existantes sont très vulnérables face aux sécheresses. Le développement de nouvelles solutions de remédiation, écologiques, économiques et durables est l’une des urgences pour s’orienter vers une résilience climatique du bâti existant. Pour y contribuer, le Cerema a élaboré et a expérimenté à l’échelle 1 et pendant 4 années la solution MACH basée sur la réhumidification du sol de fondation par la valorisation des eaux de pluie.
EXEMPLES D’OUVRAGES
Le 2 décembre 1959 la rupture soudaine et brutale du barrage-voûte de Malpasset faisait 423 victimes dans la ville de Fréjus et dans ses alentours. Cette catastrophe a mis en évidence la nécessité de réaliser des études géologiques et géotechniques préalables rigoureuses et de prendre en compte le phénomène de réduction de la perméabilité par le poinçonnement du rocher dû à l’effet de « console ».Un parcours de mémoire sur le site de la catastrophe a été réalisé par les élèves-ingénieurs de l’ENSG.
Par sa situation particulière dans une zone montagnarde dominée par des substrats marneux particulièrement sensibles à l’érosion hydrique et sous des conditions météorologiques et hydrologiques sévères, l’autoroute Fès-Taza (Maroc) a subi différentes formes d’érosion depuis sa première année de mise en service.Afin de lutter contre ces différentes formes d’érosion, des ouvrages à base du génie végétal ont fait l’objet d’un suivi expérimental sur quelques talus longeant ce tronçon. Les traitements qui ont donné les meilleurs résultats sont ceux à base de la végétation combinée à du roseau étalé sur talus ou à un paillage de paille fixée avec grillage métallique.
Le tunnel ferroviaire de La Bégude, situé sur la commune de Chamborigaud dans le Gard, se trouve au sud-est du Massif central, dans une zone géologiquement active. Il traverse dans sa première partie un ensemble constitué de formations de micaschistes présentant des plans de glissement bancs sur bancs.Ces glissements entraînent des bancs rocheux qui viennent appuyer sur le côté droit de la structure. Cet article décrit tout d’abord l’expertise qui a été menée pour établir le diagnostic de l’ouvrage, puis la conception des travaux de confortement les plus adaptés à un contexte géologique particulier et également au cas de l’une des lignes ferroviaires de dessertes fines du territoire national. Enfin, la réalisation des travaux sera présentée.
Le pont de Noirmoutier, qui relie l’île du même nom au continent, et qui a été mis en service en 1971, a fait l’objet d’une importante restauration entre 2017 et 2020 ; on traitera ici des travaux effectués sur la tête des fondations et sur la partie inférieure des piles soumise au marnage ; dans cette zone a été mis en oeuvre pour la première fois en France sur un pont un procédé de Jackets en fibre de verre.
Le campus universitaire de Jussieu (Paris Vème) a fait l’objet de travaux de désamiantage mais également d’une réhabilitation lourde entre 2003 et 2016 ; à l’occasion de cette réhabilitation, les investigations conduites en 2010-2011 sur les fondations d’une partie des bâtiments ont conduit à des interrogations sur la stabilité du sol d’assise.
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